mardi 15 décembre 2015

« Le riz, c’est notre coton ici à Bagré »

« Notre problème à Bagré c’est la commercialisation du riz » cette phrase est presque qu’un refrain pour les producteurs  qu’on rencontre producteurs comme transformateurs
Pour certains transformateurs venus présent à la rencontre producteurs, la qualité du riz de Bagré a longtemps été décrié pour cause de mauvaise technique de séchage, du taux d’humidité élevé (16 à 25%) qui rendent la transformation  quasi impossible.Pour Adama, les producteurs dont les besoins urgent les contraint à la vente de leur production ne respectent guère le taux acceptable  12%  d’humidité. Autre difficulté relevé, le mélange variétal.






 A ce niveau, les commerçants et distributeurs sont indexé par les transformateurs. Qu’il soit commerçants ou distributeurs de riz paddy, blanchi ou étuvé, ces derniers procèdent au mélange de la variété tout au long de la chaine influençant la qualité du riz.  Les facteurs cités plus haut ont longtemps donnés une mauvaise réputation au riz de la plaine. Les impuretés (cailloux) y sont fréquentes. Mais rassure ADAMA Bantango,  cette situation est en passe de s’inscrire au passé. En effet l’église c catholique a opéré un important investissement en installant une chaine complète de transformation de riz.  Aujourd’hui le riz issu de cette chaine ultra moderne ne souffre d’aucun défaut. La qualité du riz est irréprochable avec cette unité.
Mais comment reconquérir et fidéliser la clientèle ? 
Si la réputation du riz  de Bagré, reste à recouvrir, il va s’en dire que les producteurs ont du riz sur les bras. En février 2015,  dans la presse nationale il était question de difficultés de commercialisation du riz du périmètre de Bagré.  Je cite « environ 2800 tonnes de riz produites à Bagré (1800 tonnes  chez les groupements de l’union et 1000 tonnes chez les autres producteurs) sont stockées en attente de preneurs,»
Avec deux récoltes par ans, dire qu’il Ya du riz dans la plaine est un euphémisme. L’union des groupements dispos de plus de 16 magasins de stockage. Aujourd’hui le défi de la commercialisation est en passe d’être résolu. Inscription dans les SIM, recrutement de commerciaux, amélioration de la qualité, tous ces efforts reste méconnus des consommateurs urbains. Mais une campagne de sensibilisation est en cours pour encourager la consommation du riz local. Pour les producteurs, pour peu qu’une offensive  commercialisation  soit lancé, cette plaine est capable selon eux de satisfaire la demande en riz au niveau nationale.

Une bourse sous régional pour booster le commerce des céréales


Du  09 au 10 décembre 2015, s’est tenue à Ouagadougou, la bourse agricole régionale des céréales co-organisées par Afrique Verte Internationale et le projet TRADE HUB avec le soutien de l’USAID. Deuxième du genre après celle tenu en juillet  dernier, cette bourse a réuni 09 pays ouest africain et environs 70 participants. Initialement prévu à Bamako et délocalisée à Ouagadougou en raison des attentats, cette bourse se veut une opportunité d’échange et d’établissement de relations d’affaires entre acteurs céréaliers ouest Africain.

lundi 6 juillet 2015

Agriculture et marché

Maitriser l’information de marché pour faire face à la sécurité alimentaire.
La campagne agricole 2013-2014 a été déclarée globalement  excédentaire au niveau nationale. Cependant des provinces  à l’image du Bulkiemdé sont déficitaires. Du 17 au 18 mars 2015, à l’initiative de l’ONG Promo Femme Développement et Solidarité,  l’équipe d’Afrique verte a assuré  une formation sur le système d’information de marché « SIMagri » au profit de 30  bénéficiaires venu de la province  du Bulkiemdé.

Ils sont pairs éducateurs, animatrices relais, producteurs, gestionnaire de magasin de stockage de céréales, tous ont abandonnés  leurs  activités pour prêter oreille attentive durant deux jours à cette formation. Qu’est ce qu’un SIM ? Comment accéder au marché via le SIM ? Quelle avantage du SIM pour le stockage /warrantage des produits ? Tels ont été entre autre les thèmes abordées au cours de cette formation d’immersion.

D’entrée de jeu, la tâche s’annonce ardue. Les générations  (simple au plus élaborés)  de téléphones se côtoient et certain(e)s participant(es) ne maitrisent  pas les fonctions de leur téléphones. « Je possède un téléphone portable depuis  bientôt dix ans mais je n’ai jamais utilisé celui-ci à d’autre usage que celui des l’appel téléphonique »  sourit de manière confuse une participante à la formation sur le  système d’information de marché SIMAgri. Aider ces participants à autre usage de leur mobile n’est pas tâche aisées. Homme comme femmes, c’est une nouvelle donne et l’âge et le niveau des participants ne facilite pas la tâche du formateur quand bien la formation se déroule en langue.

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