vendredi 9 décembre 2016

Agriculture

De la gestion des  connaissances  à des exploitations rentables: le défi des exploitations   cacaoyères au Sud Cameroun

Ce mercredi 05 octobre 2017 , après trois deux jours d’échanges théoriques entre quatre murs, une sortie de terrain est organisé pour les participants de la 7ème rencontre du Forum Mondiale pour le Conseil Rural GFRAS. Cette rencontre qui se déroule à Limbé au SUD  OUEST  du Cameroun, réunit quelque 200 délégations des cinq continents pour échanger sur les  dynamiques et les innovations dans le domaine du conseil rural. Cette 7éme rencontre s’est penché sur les facteurs  à prendre en compte pour innover d’un conseil agricole classique à celui axé sur entrepreneuriat.
 Divisés en plusieurs groupes pour cette visite de terrain, notre  groupe composé de  40 participants a embarqués direction Muyuka ; Objectif constater de visu la réalité du conseil agricole  orienté entrepreneuriat au sein des producteurs de cacao à quelques encablures de Limbé, « the town of friendship ». Départ de Limbé avec des questionnements : Quels sont les services de conseils agricoles sur le terrain notamment au sein de la chaîne de valeur cacao?  Les services de conseil en entreprenariat sont-ils fournis et adaptés? Comment la gestion des connaissances est faite au sein de cette chaîne de valeur ?
Du beau paysage verdoyant et luxuriant se succèdent ; plantation de palmier à huile, bananerai tout au long du trajet. Arrivé à Buea, centre administratif et universitaire de la région du sud-ouest, nous entrevoyons  les cimes du  mont  Cameroun  dans les nuages,  second sommet le plus haut d’Afrique après le Kilimandjaro. Village de Muyuka à quelque encablure de Buea, notre destination finale, c’est la  coopérative MOFACOOP  « Mondogo Farmers  co-operative Society » qui nous accueille.
                  Plaque d’un champ école paysan, village de Muyuka (Buea) 
L’accueil des visiteurs est chaleureux sous les cacaoyers  malgré notre  retard  accusé et la chaleur étouffante surtout pour une sahélienne. Mon voisin me chuchote cette remarque «  les paysans sont toujours habitué à voir les visiteurs en retard ».  Après quelques tentatives de coordination tant bien que mal par le facilitateur du groupe, les échanges démarrèrent à bâton rompu.

jeudi 24 novembre 2016

Le retour à la terre, signe d'échec?


L'agriculture est et restera pour nous source de revenue pour une grande majorité de la population burkinabé. Paradoxalement,  les agriculteurs au Burkina sont pauvres malgré leur acharnement au travail. IL est aisé de comprendre le souhait légitime des jeunes des villages de s'y soustraire pour un emploi rémunéré en ville.
En outre vouloir vivre de la terre alors qu'une possibilité d’emploi existe est considéré comme suicidaire! La ville c’est pour réussir et non échouer!  Ceux qui ont fui la terre pour la ville, n'osent pas y revenir même en cas d'échec!
Une émission interactive en langue Nationale dont je tairais le nom avait pour invité un homme d'affaire de l'industrie de la musique. Ce dernier connait aujourd'hui des difficultés car ses affaires ne marchent plus. IL a fait le tour de ses amis mais peine perdu. La radio reste son denier secours. Mais je dirais vous quelle est le lien avec l'agriculture? Lorsqu'on lui dit de raconter une anecdote, et bien la voilà!




Une de ses connaissances l'a interpellé un jour en disant ceci " mon petit frère vient de rentrer de l'aventure avec ses économies. IL ne m'a pas demandé conseil pour investir son argent. Mais dès que j'ai eu vent de ses intentions d'investir dans la culture notamment la musique, je notifié mon refus. "Veux-tu finir échouer ta vie  et retourner à la production agricole? Ce monsieur m'avait pris comme référence! C'est avec un pincement au cœur que j'ai terminé la discussion avec lui".  Notre artiste qui a échoué sa vie et qui travaille la terre pour s'en sortir n'est pas valorisé. De cette émission qui  m'a fait marrer, je retiens qu'elle démontre une certaine réalité, le retour à la terre signe d'échec! 

mercredi 14 septembre 2016

Cortèges à problème

Depuis quelques jours pluieurs internautes s'indignent de la longeurs des cortèges de voitures lors du déplacement du ministre de l'agriculture pour constater le déroulement de la campagne agricole au Burkina.Le ministère s'est justifié sur sa page facebook en ces termes "Nous subissons des critiques sur la longueur de nos cortèges de suivi de la campagne agricole. 

Nous en sommes conscients et dès le début des sorties de suivi de la campagne, nous avons instauré un système de covoiturage afin de réduire le nombre de véhicules effectuant ces missions." ..... L'opération implique plusieurs structures d'encadrement du monde rural intervenant" Quelle solutions préconisez-vous? Nous partagons avec vous les avis des internautes. 


J’aimeAfficher plus de réactions
Commenter
Commentaires
Zakaria Golo Vraiment ce n'est pas interessant. Toutes les structures d,encadrement ne doivent forcement pas prendre part aux visites. Pour moi d,ailleurs, les tourné du ministre sont inutiles.Pour moi les DPAAH DRAAH peuvent gerer ces visites.

mercredi 3 août 2016

un million de candidatures pour 12 300 emplois publics

Ouagadougou - Les épreuves écrites des concours directs de la Fonction publique ont débuté hier lundi. Près d’un million de candidatures a été enregistré pour les 12 324 postes à pourvoir.

«Près d’un million de candidats prennent part aux concours directs de la Fonction Publique session de 2016 sur toute l’étendue du territoire nationale pour 12 324 postes à pourvoir repartis sur 102 concours interministériels», indique un communiqué du ministère burkinabè en charge de la Fonction publique.
Le lancement de l’administration des épreuves a été effectué hier lundi à Ouagadougou par le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Clément Pengdwendé Sawadogo.
Selon les résultats d’une enquête multisectorielle publiés en début-janvier, le taux de chômage au Burkina Faso est estimé à 6,6% pour les jeunes âgés de 15 ans et plus. Il est de 8,6% chez les jeunes de 15 à 24 ans.
«Le ministre Clément Pengdwendé Sawadogo a rappelé l’engagement de son département à organiser les concours directs de la session 2016 sous le sceau de la transparence et de l’égalité de chance pour tous», précise le communiqué.
En 2015, plusieurs concours avaient été annulés suites à des fraudes massives, signale –ton.
Agence d’Information du Burkina

jeudi 14 juillet 2016

Institutional systems and policies for making science work for African agriculture

L'insécurité alimentaire chronique est une réalité dans bon nombre de pays. Les politiques agricoles et les systèmes de vulgarisations peinent à être en adéquation avec les besoins des populations. Quant à la recherche scientifique, ces innovations ont souvent connu peu de diffusion du fait de plusieurs facteurs (manque d’information, de moyen ou  d’intérêts) de la part du monde agricole.

A mon avis, la recherche scientifique sur l’agriculture devrait permettre d’adopter des mesures, des politiques orientés vers des solutions pour la sécurité alimentaire.  Les relations entre institutions de recherche,  services de vulgarisation et d’innovations et les acteurs à la base (éleveurs, producteurs) sont la clé du développement agricole.

mercredi 13 juillet 2016

Jeunes et agriculture, pourquoi le désamour continue


promoting_youth_participation_in_agriculture
En 2008, une crise alimentaire secoue le monde. Le prix des denrées alimentaires connaît des hausses spectaculaires et engendre des tensions politiques et sociales. Les “émeutes de la fin” ont été les qualificatifs des manifestations organisées de par le monde par les populations pour crier leur désespoir. Cette crise a permis de comprendre une fois de bon que l’autosuffisance alimentation des populations loin d’être un vain mot doit être une réalité concrète ! Un dicton populaire ne dit-il pas que “ventre creux n’as point d’oreille” !
Le réinvestissement dans l’agriculture surtout au sud du Sahara devient prioritaire pour juguler cette spéculation sur les prix des denrées alimentaires. Ce regain d’intérêt pour l’agriculture s’est accompagné d’investissement et d’appui pour juguler les effets de la crise au bonheur des acteurs de ce secteur. En Afrique de l’Ouest particulièrement, les acteurs du monde paysans n’avaient de cesse d’interpeller sur l’abandon dont était victime le secteur agricole depuis belle lurette.
Du neuf avec du vieux ?
Parmi les solutions multiples à une agriculture performante inciter les jeunes (diplômés ou pas) au retour à l’agriculture.

lundi 4 juillet 2016

Quelle science pour l’agriculture Africaine ?


« Les chercheurs qui cherchent on en trouve,  mais les chercheurs qui trouvent on en cherche »  Cette assertion à lui  seule résume  la perception des  citoyens dans bon nombre de pays sur les  chercheurs.  Être chercheur est considéré à tort ou à raison comme membre d’une catégorie de personne qui travaille de manière  recluse sur des sujets dont l’intérêt n’est guère perceptible pour une majorité de personne.  

A Kigali, ce lundi 13 juin au Rwanda,  la 7ème  semaine des  sciences  agricoles  organisée par le Forum sur la Recherche Agricole en Afrique/FARA  est placée  sous la thématique « Apply science, impact livelihoods ».  Une traduction officielle n’existant, je peux m’hasarder à traduire le thème par  « Science  appliquée, impact sur les moyens de subsistance ». En somme comment la science peut influencer, impacter la vie des populations notamment agricoles.  La cérémonie d’ouverture est une des plus classiques : mots de bienvenue, remise de trophée,  cérémonie d’ouverture officielle, visite de stands (exhibition room), interview des journalistes  et départ des officielles. 

Cette semaine de la science agricole se tient dans un contexte ou la faim, la malnutrition sont des réalités en Afrique surtout au Sud du Sahara. Les innovations et solutions pour une meilleure pratique agricole se diffusent lentement parmi les agriculteurs.  
Quelle science pour l’agriculture africaine ?

Cette interrogation est à juste titre provocatrice. L’agriculture africaine est confronté à des maux  longtemps diagnostiqués : faible accès aux innovations et techniques, assez de superficies inexploitées, recherche agricole inadaptée aux besoins des agriculteurs.

Reporteurs sociaux ?

 « Vous et  vos medias sociaux ! Le plus important pour moi c’est d’envoyer et recevoir les emails ! »
Du 13 au 16 juin dernier s’est tenu à Kigali au Rwanda, la 7 eme semaine des Sciences agricoles organisé par le Forum sur la Recherche Agricole en Afrique/ FARA. Pour qui est du domaine agricole, cette grande messe qui se tient tous les trois ans n’est pas à rater sous aucun prétexte, peut être celui de la disponibilité financière. Mon premier contact avec le FARA remonte à 2010 ou travaillant pour une organisation, j’ai  partagé notre expérience en matière d’utilisation des TIC pour l’agriculture.
A Kigali, cette fois ci  je suis  invité en tant que reporter pour le compte des medias  sociaux. Une trentaine de jeunes filles  et garçons sont commis à cette tâche.
D’abord nous arrivons deux jours avant la conférence pour une formation pour les uns et une mise à niveau pour d’autres. Au menu, des publications  sur les medias sociaux des sessions plénières et  parallèles ou « side event », des interviews,  des  vidéos, des blogs, des photos, brefs toute la panoplie pour relayer l’événement. Libre à chacun selon son expertise de choisir le format et les évènements à couvrir. Tous ces contenus serviront à alimenter les outils de communications des organisations partenaires et assurer une grande visibilité à l’évènement 
Usage des medias sociaux, question de génération ?
Toute contente pour cette mission,  je pris place à côté d’une trentaine de collègues  pour officier. Le FARA en chiffe,

samedi 4 juin 2016

Sacrés parlementaires!

L'initiative Sustainable Energy for All ou S4ALL,  lancé par les Nations Unis en 2011 vise à améliorer l'accès aux services énergetiques pour tous.Les habitants des capitales africaines ne diront pas le contraire ,soumis aux délestages depuis la crise énergétique de 2008.
Aujourd’hui, au vu de coût et de la lenteur dans l'extension du réseaux électrique, les énergies renouvelables se profilent comme une alternative. Certains pays encouragent même les populations à s'en procurer.
 Assistant à une reunion des parlementaires sur les énergies propres ,je suis allé de surprise en surprise. Au vu des modèles

Femme, TICS et opportunité agricoles.



Enfoncer une porte déjà ouverte sur les constats établis sur femmes et agriculture,  m’amènera à donner les constats suivants tirés des chiffres officiels :  Selon le Recensement Général de l’Agriculture 2006-2007, au Burkina Faso les femmes occupent plus de 60% des activités de production. Dans l’agriculture pluviale, elles représentent 52% des actifs agricoles des ménages. Elles mènent une agriculture de subsistance et leurs productions contribuent surtout à l’autoconsommation et la survie de leurs ménages. 
Application Femme mobile ?

vendredi 3 juin 2016

Afrique de l'Ouest , comment passer de l'ombre à la lumiére ?

Ce jeudi 1er juin, Enda Energie a convié ses partenaires à Dakar à un atelier   de lancement du projet ACE/WA, Accélération de la mise en œuvre des politiques régionales sur les énergies propres en Afrique. Sept pays Ouest Africains étaient conviés à cette rencontre à savoir le Burkina, le Benin, Le Mali, Le Sénégal, le Togo, le Niger  et la côte d’ivoire. 

Comment renverser la tendance dans nos pays avec des taux de consommation élevé de la biomasse ? Comment lutter contre le changement climatique alors que plus de 80%de la biomasse est source d’énergie pour nos populations ?