« Les chercheurs qui cherchent on en trouve, mais les chercheurs qui trouvent on en cherche » Cette assertion à lui seule résume la perception des citoyens dans bon nombre de pays sur les chercheurs. Être chercheur est considéré à tort ou à raison comme membre d’une catégorie de personne qui travaille de manière recluse sur des sujets dont l’intérêt n’est guère perceptible pour une majorité de personne.
A Kigali, ce lundi 13 juin au Rwanda, la 7ème
semaine des sciences agricoles
organisée par le Forum sur la Recherche Agricole en Afrique/FARA est placée sous la thématique « Apply science,
impact livelihoods ». Une
traduction officielle n’existant, je peux m’hasarder à traduire le thème par « Science appliquée, impact sur les moyens de
subsistance ». En somme comment la science peut influencer, impacter la
vie des populations notamment agricoles. La cérémonie d’ouverture est une des plus
classiques : mots de bienvenue, remise de trophée, cérémonie d’ouverture officielle, visite de
stands (exhibition room), interview des journalistes et départ des officielles.
Cette semaine de la science agricole se tient dans un
contexte ou la faim, la malnutrition sont des réalités en Afrique surtout au
Sud du Sahara. Les innovations et solutions pour une meilleure pratique
agricole se diffusent lentement parmi les agriculteurs.
Cette interrogation est à juste titre provocatrice. L’agriculture africaine est confronté à des maux longtemps diagnostiqués : faible accès aux innovations et techniques, assez de superficies inexploitées, recherche agricole inadaptée aux besoins des agriculteurs.
Quelle science pour
l’agriculture africaine ?
Cette interrogation est à juste titre provocatrice. L’agriculture africaine est confronté à des maux longtemps diagnostiqués : faible accès aux innovations et techniques, assez de superficies inexploitées, recherche agricole inadaptée aux besoins des agriculteurs.
Au détour de visite de stand, nous avions échangé à bâton
rompu avec le Télesphore Ndabamenye,
Head of Crop Production &Food Security Departement à la Rwanda Agriculture
Board pour mieux comprendre « le
miracle Rwandais ».
« Pourquoi continuer à faire des recherches sur les
sauterelles au Malawi alors que nos agriculteurs ont des problème de d’attaque
sur les champs de maïs ? Pourquoi
ne pas orienter la recherche et la vulgarisation de nos vécus paysans ? Au Rwanda, la fusion des services de la
recherche et celle de la vulgarisation ont permis un bon qualitatif au niveau de la
production végétale et animale. Cette fusion avait pour objectif de rendre
l’information disponible et accessible aux agriculteurs, faciliter le transfert
de technologie et surtout de mutualiser les moyens.
L’exemple
Rwandais ?
Le changement d’attitude du producteur, vulgarisateur et chercheur
permet de bâtir une équipe qui échangent et qui améliorent la pratique
quotidienne.
Une communication fluide entre ces trois entités s’est avérée bénéfique pour le transfert de connaissance. Exit le chercheur isolé dans son laboratoire, foi de Mr Télesphore. En termes de méthodologie de travail, ce sont des réunions tripartites, des définitions de besoins, des planifications communes des entité à la base jusqu’au sommet. A noter que la Rwanda Agriculture Board dispose d’un département chargé de la dissémination des informations. En conclusion pour ce dernier, les bases d’une agriculture durable se trouvent dans une recherche intégré et orienté vers la résolution des défi des producteurs.
.
Une communication fluide entre ces trois entités s’est avérée bénéfique pour le transfert de connaissance. Exit le chercheur isolé dans son laboratoire, foi de Mr Télesphore. En termes de méthodologie de travail, ce sont des réunions tripartites, des définitions de besoins, des planifications communes des entité à la base jusqu’au sommet. A noter que la Rwanda Agriculture Board dispose d’un département chargé de la dissémination des informations. En conclusion pour ce dernier, les bases d’une agriculture durable se trouvent dans une recherche intégré et orienté vers la résolution des défi des producteurs.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire