En
novembre 2013, une coalition des organisations de la société civile dénonçait
l’accaparement de 7.765.250 ha de terres en Afrique de l`ouest lors
d’un atelier à Dakar la capitale Sénégalaise.
Pour certains analystes, le phénomène peut être appelé sous le vocable
d’achat massif de terres, d’autres insistent sur la terminologie ‘’accaparement
de terres’’ car ils estiment que
malgré l’allure légal (présence
d’autorités et de communautés locales), ces transactions foncières sont loin
d’être transparentes.
Les acquisitions foncières à grande échelles sont souvent l’objet de sociétés ou firmes étrangères dans la plupart des cas ou même des investisseurs locaux. Il n’y a pas de seuil ou de superficies limité pour ces transactions foncières. Pour un observateur de l’actualité en Afrique de l’ouest et particulièrement au Burkina Faso, les conflits fonciers y sont récurrents et certaines régions sont dans une situation au bord de l’implosion sociale pour cause de mécanisme insuffisant de gestion du foncier. L’une des régions du pays ou le foncier constituât une bombe à retardement, c’est sans soude dans la Sissili. En effet, cette province frontalière de la capitale (150 km) a une bonne pluviométrie. Les terres sont relativement fertiles. En 2011, la fédération des producteurs dans laquelle je travaillais a commandité une étude sur les transactions foncières dans deux communes de la province (Biéha et Niabouri). Cette étude devrait permettre de mieux situer la réalité des acquisitions foncière : c'est-à-dire de mieux connaitre les superficies, les modes d’acquisitions, les identités des acquéreurs. L’étude a été restituée, mais la situation est loin de s’améliorer. Nous insistons sur le mode d’octroi des terres ou les jeunes ont leur rôle à jouer.
Les acquisitions foncières à grande échelles sont souvent l’objet de sociétés ou firmes étrangères dans la plupart des cas ou même des investisseurs locaux. Il n’y a pas de seuil ou de superficies limité pour ces transactions foncières. Pour un observateur de l’actualité en Afrique de l’ouest et particulièrement au Burkina Faso, les conflits fonciers y sont récurrents et certaines régions sont dans une situation au bord de l’implosion sociale pour cause de mécanisme insuffisant de gestion du foncier. L’une des régions du pays ou le foncier constituât une bombe à retardement, c’est sans soude dans la Sissili. En effet, cette province frontalière de la capitale (150 km) a une bonne pluviométrie. Les terres sont relativement fertiles. En 2011, la fédération des producteurs dans laquelle je travaillais a commandité une étude sur les transactions foncières dans deux communes de la province (Biéha et Niabouri). Cette étude devrait permettre de mieux situer la réalité des acquisitions foncière : c'est-à-dire de mieux connaitre les superficies, les modes d’acquisitions, les identités des acquéreurs. L’étude a été restituée, mais la situation est loin de s’améliorer. Nous insistons sur le mode d’octroi des terres ou les jeunes ont leur rôle à jouer.
Le déficit d’information entre communauté et acquéreur.
Si l’on s’accorde que l’octroi de terre passe par les
chefs de terres, de villages ou le chef du lignage, aujourd’hui force est de
constater une grande désorganisation. Le pays a certes adopté en 2009 une loi sur le foncier. Mais les
anciennes pratiques sont d’actualité et la loi foncière est peu connu et
appliqué par les communautés. D’abord, les communautés locales (divisés) et les acquéreurs souvent nationaux ne sont pas sur la même longueur d’onde sur la nature de l’acquisition. Un Conseiller villageois évoque à propos :
« Le problème foncier au niveau de la province constitue une épidémie de
nos jours. Les terres sont octroyées sans concertation entre les responsables
au niveau du village. Ces terres, il faut le noter qu’elles n’ont pas été
vendus aux supposés acquéreurs, elles ont été prêtés pour qu’ils puissent y
produire mais à notre grande surprise, ils envoient des soit disant papiers de
bornage et ou titre. »