jeudi 14 juillet 2016

Institutional systems and policies for making science work for African agriculture

L'insécurité alimentaire chronique est une réalité dans bon nombre de pays. Les politiques agricoles et les systèmes de vulgarisations peinent à être en adéquation avec les besoins des populations. Quant à la recherche scientifique, ces innovations ont souvent connu peu de diffusion du fait de plusieurs facteurs (manque d’information, de moyen ou  d’intérêts) de la part du monde agricole.

A mon avis, la recherche scientifique sur l’agriculture devrait permettre d’adopter des mesures, des politiques orientés vers des solutions pour la sécurité alimentaire.  Les relations entre institutions de recherche,  services de vulgarisation et d’innovations et les acteurs à la base (éleveurs, producteurs) sont la clé du développement agricole.

mercredi 13 juillet 2016

Jeunes et agriculture, pourquoi le désamour continue


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En 2008, une crise alimentaire secoue le monde. Le prix des denrées alimentaires connaît des hausses spectaculaires et engendre des tensions politiques et sociales. Les “émeutes de la fin” ont été les qualificatifs des manifestations organisées de par le monde par les populations pour crier leur désespoir. Cette crise a permis de comprendre une fois de bon que l’autosuffisance alimentation des populations loin d’être un vain mot doit être une réalité concrète ! Un dicton populaire ne dit-il pas que “ventre creux n’as point d’oreille” !
Le réinvestissement dans l’agriculture surtout au sud du Sahara devient prioritaire pour juguler cette spéculation sur les prix des denrées alimentaires. Ce regain d’intérêt pour l’agriculture s’est accompagné d’investissement et d’appui pour juguler les effets de la crise au bonheur des acteurs de ce secteur. En Afrique de l’Ouest particulièrement, les acteurs du monde paysans n’avaient de cesse d’interpeller sur l’abandon dont était victime le secteur agricole depuis belle lurette.
Du neuf avec du vieux ?
Parmi les solutions multiples à une agriculture performante inciter les jeunes (diplômés ou pas) au retour à l’agriculture.

lundi 4 juillet 2016

Quelle science pour l’agriculture Africaine ?


« Les chercheurs qui cherchent on en trouve,  mais les chercheurs qui trouvent on en cherche »  Cette assertion à lui  seule résume  la perception des  citoyens dans bon nombre de pays sur les  chercheurs.  Être chercheur est considéré à tort ou à raison comme membre d’une catégorie de personne qui travaille de manière  recluse sur des sujets dont l’intérêt n’est guère perceptible pour une majorité de personne.  

A Kigali, ce lundi 13 juin au Rwanda,  la 7ème  semaine des  sciences  agricoles  organisée par le Forum sur la Recherche Agricole en Afrique/FARA  est placée  sous la thématique « Apply science, impact livelihoods ».  Une traduction officielle n’existant, je peux m’hasarder à traduire le thème par  « Science  appliquée, impact sur les moyens de subsistance ». En somme comment la science peut influencer, impacter la vie des populations notamment agricoles.  La cérémonie d’ouverture est une des plus classiques : mots de bienvenue, remise de trophée,  cérémonie d’ouverture officielle, visite de stands (exhibition room), interview des journalistes  et départ des officielles. 

Cette semaine de la science agricole se tient dans un contexte ou la faim, la malnutrition sont des réalités en Afrique surtout au Sud du Sahara. Les innovations et solutions pour une meilleure pratique agricole se diffusent lentement parmi les agriculteurs.  
Quelle science pour l’agriculture africaine ?

Cette interrogation est à juste titre provocatrice. L’agriculture africaine est confronté à des maux  longtemps diagnostiqués : faible accès aux innovations et techniques, assez de superficies inexploitées, recherche agricole inadaptée aux besoins des agriculteurs.

Reporteurs sociaux ?

 « Vous et  vos medias sociaux ! Le plus important pour moi c’est d’envoyer et recevoir les emails ! »
Du 13 au 16 juin dernier s’est tenu à Kigali au Rwanda, la 7 eme semaine des Sciences agricoles organisé par le Forum sur la Recherche Agricole en Afrique/ FARA. Pour qui est du domaine agricole, cette grande messe qui se tient tous les trois ans n’est pas à rater sous aucun prétexte, peut être celui de la disponibilité financière. Mon premier contact avec le FARA remonte à 2010 ou travaillant pour une organisation, j’ai  partagé notre expérience en matière d’utilisation des TIC pour l’agriculture.
A Kigali, cette fois ci  je suis  invité en tant que reporter pour le compte des medias  sociaux. Une trentaine de jeunes filles  et garçons sont commis à cette tâche.
D’abord nous arrivons deux jours avant la conférence pour une formation pour les uns et une mise à niveau pour d’autres. Au menu, des publications  sur les medias sociaux des sessions plénières et  parallèles ou « side event », des interviews,  des  vidéos, des blogs, des photos, brefs toute la panoplie pour relayer l’événement. Libre à chacun selon son expertise de choisir le format et les évènements à couvrir. Tous ces contenus serviront à alimenter les outils de communications des organisations partenaires et assurer une grande visibilité à l’évènement 
Usage des medias sociaux, question de génération ?
Toute contente pour cette mission,  je pris place à côté d’une trentaine de collègues  pour officier. Le FARA en chiffe,