jeudi 14 juillet 2016

Institutional systems and policies for making science work for African agriculture

L'insécurité alimentaire chronique est une réalité dans bon nombre de pays. Les politiques agricoles et les systèmes de vulgarisations peinent à être en adéquation avec les besoins des populations. Quant à la recherche scientifique, ces innovations ont souvent connu peu de diffusion du fait de plusieurs facteurs (manque d’information, de moyen ou  d’intérêts) de la part du monde agricole.

A mon avis, la recherche scientifique sur l’agriculture devrait permettre d’adopter des mesures, des politiques orientés vers des solutions pour la sécurité alimentaire.  Les relations entre institutions de recherche,  services de vulgarisation et d’innovations et les acteurs à la base (éleveurs, producteurs) sont la clé du développement agricole.
Comment rendre cet environnement favorable, opérationnel et permettre un développement agricole ? Les opportunités pour  une science au service de l’agriculture sont plus réelles de nos jours. Le développement numérique et l’utilisation des technologies rendent la science plus accessible à l’agriculture. La conférence internationale [1]sur l’utilisation des Tics pour l’agriculture, ICT4Ag en novembre 2013, a passé en revue les technologies accessibles et utiles pour l’agriculture.
Les défis restent l’utilisation de ces outils et technologies appropriés au profit des acteurs agricoles. Une composante essentielle du dispositif devra être l’intégration des medias  pour l’aide à la diffusion. Comment devrai fonctionner la science au service de l’agriculture ?  Un cercle vertueux devrait inclure les acteurs agricoles (éleveurs, agriculteurs), la recherche agricole, les décideurs, les services de vulgarisation  et les médias.
Cependant ce cercle vertueux doit inclure l’aspect genre. En effet l’exclusion des femmes et jeunes  de la vulgarisation agricole a longtemps été un handicap au développement agricole. En effet les nouvelles technologies et pratiques seront adoptées plus facilement lorsqu’elles sont adaptées aux intérêts, aux ressources et aux demandes des femmes et des jeunes.  Les institutions doivent tenir compte des priorités des femmes et jeunes et soutenir leur capacité adaptative. 

Minata coulibaly.



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