De la gestion des connaissances
à des exploitations rentables: le défi des exploitations cacaoyères au Sud Cameroun
Ce mercredi 05 octobre 2017 , après trois deux jours d’échanges théoriques entre quatre murs, une sortie de terrain est organisé pour les participants de la 7ème rencontre du Forum Mondiale pour le Conseil Rural GFRAS. Cette rencontre qui se déroule à Limbé au SUD OUEST du Cameroun, réunit quelque 200 délégations des cinq continents pour échanger sur les dynamiques et les innovations dans le domaine du conseil rural. Cette 7éme rencontre s’est penché sur les facteurs à prendre en compte pour innover d’un conseil agricole classique à celui axé sur entrepreneuriat.
Divisés en
plusieurs groupes pour cette visite de terrain, notre groupe composé de 40 participants a embarqués direction
Muyuka ; Objectif constater de visu la réalité du conseil agricole orienté entrepreneuriat au sein des
producteurs de cacao à quelques encablures de Limbé, « the town of
friendship ». Départ de Limbé avec des
questionnements : Quels sont les services de conseils agricoles sur le
terrain notamment au sein de la chaîne de valeur cacao? Les services de conseil en entreprenariat
sont-ils fournis et adaptés? Comment la gestion des connaissances est faite au
sein de cette chaîne de valeur ?
Du
beau paysage verdoyant et luxuriant se succèdent ; plantation de palmier à huile,
bananerai tout au long du trajet. Arrivé à Buea, centre administratif et
universitaire de la région du sud-ouest, nous entrevoyons les cimes du
mont Cameroun dans les nuages, second sommet le plus haut d’Afrique après le
Kilimandjaro. Village
de Muyuka à quelque encablure de Buea, notre destination finale, c’est la coopérative MOFACOOP « Mondogo Farmers co-operative Society » qui nous
accueille.
Plaque d’un champ école paysan, village de Muyuka (Buea)
L’accueil
des visiteurs est chaleureux sous les cacaoyers
malgré notre retard accusé et la chaleur étouffante surtout pour
une sahélienne. Mon voisin me chuchote cette remarque « les paysans sont
toujours habitué à voir les visiteurs en retard ». Après quelques tentatives de coordination
tant bien que mal par le facilitateur du groupe, les échanges démarrèrent à
bâton rompu.