Ce 08 mars 2014 , point besoin de rappeler la contribution des femmes dans les secteurs clés de la vie nationale : éducation, santé, agriculture, politique.

celui de l’agriculture et les organisations paysannes et la société
civiles n’aurai fait du mal à personne. En
cette journée, hommage aux femmes vaillantes de mon pays dont l’espoir de meilleures condition de vie est lointain mais se profile à l’horizon, j’avoue
au regard de la réalité de mon cher Faso, qu’il y a matière à réfléchir.
Tous que nous sommes, sommes
engagés et favorables à dans la défense de l’exploitation
familiale, mais posons-nous la question de quelle exploitation familiale défendons nous ? Partant du
constat que :
·
80% de la population vivent en milieu rural dont au moins 65% de femmes qui consacrent les trois
quarts de leur temps aux activités agricoles
·
les hommes
dirigent 91,3% des
ménages agricoles et
les femmes 8,7%.
![]() |
Agricultrices dans un village du Burkina crédit photo : Jatroref |
Je pense que la situation des
femmes en agriculture au Burkina, s’améliorent mais en voulant défendre un
système de production agricole il est de bon ton de montrer ses insuffisances. Aujourd’hui le système du patriarcat exclu des femmes l’accès à la terre. Défendre, l’agriculture
familiale, c’est aussi vouloir modifier les rapports de force au sein des
familles : meilleur répartition des richesses issues de l’activité et
instauration du dialogue au sein des familles sur les choix agricoles à faire.
Les jeunes, les femmes ont des difficultés d’épanouissement dans les
exploitations familiales. En
Novembre 2013 lors du forum sur les exploitations familiales tenu à Ouagadougou,
le président de la Confédération
Paysanne du Faso, Mr Bassiaka Dao a reconnu que « l’exode des jeunes
ruraux est dû au fait à l’incapacité des
exploitations familialesde leur trouver une place en son sein ». Quant aux
femmes disons le souvent, les ressources issues de l’exploitation familiale n’est pas dans la plupart des
cas utilisé à bons escient par ceux qui la contrôlent (notamment les
hommes). Donc les femmes qui consacrent
plus de trois quart de leur temps aux activités agricoles n’en tirent pas les bénéficies
conséquents.
Les exploitations familiales évoluent
et il sera judicieux de nos jours de mettre en lumière , les modèles d’exploitation
familiales qui créent de la richesse , fait vivre les communautés et ou chaque
acteurs y trouve sa place.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire