lundi 29 octobre 2018

Le lait sera-il toujours local?

Cette année, je me devais de participer à la foire du Lait local. L’année dernière, je n’avais pas pu simplement.  Cette année, c’est décidé, j’y vais non seulement pour la dégustation mais aussi pour connaître les acteurs des secteurs. Une vingtaine  d’exposants proposait du lait frais, caillés, du Gapal, du Yaourt, du dégué, des brochettes de lait (fromage), des dérivés etc…


Quelque exposants de matériel de fabrication de yaourt  explique le fonctionnement de leur outils. Bref des acteurs déterminés pour assurer une consommation des produits laitiers en quantité et en qualité. 
Mais la réalité est tous autres ;  c’est la restitution de l’étude qui fait effet de douche froide. 250 millions de litre de lait produit au Burkina ; cependant entre 6 à 10 milliards de franc injecté dans l’important de lait. Le cauchemar continue, en 2019, le marché du lait sera complètement libéralisé dans le cadre des accords avec l’union européenne. La poudre de lait reviendra moins chère ici au Burkina. Enfin poudre de lait c’est trop dire car c’est un lait de mauvaise qualité. Il est composé de tout sauf du lait ; soja, blé huile de palme et additifs.

La bataille s’annonce rude pour les  acteurs du lait local pour la reconquête du marché mondial avant 2019.  C’est pourquoi ces derniers ont réfléchit cette année sur l’accès au marché institutionnels. Nul n’ignore les retombés   économique des mini-laiteries et coopératives sur l’amélioration des conditions de vie des femmes dans les zones nord du Burkina. Le lait est une source de richesse pour notre pays. Mais au delà, des acteurs nous devons plus agir. Rien ne sert une fois le marché envahit de crier et demander au gouvernement d'agir. Consommer  local est un acte citoyen. 

Exposition du lait et de ses dérivés. 




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