Cette année, je me devais de participer à la foire du Lait
local. L’année dernière, je n’avais pas pu simplement. Cette année, c’est décidé, j’y vais non seulement pour la dégustation
mais aussi pour connaître les acteurs des secteurs. Une vingtaine d’exposants
proposait du lait frais, caillés, du Gapal, du Yaourt, du dégué, des brochettes
de lait (fromage), des dérivés etc…
Quelque exposants de matériel de fabrication de yaourt explique le fonctionnement de leur outils. Bref des acteurs déterminés pour assurer une consommation des produits laitiers en quantité et en qualité.
. Mais la réalité est tous autres ; c’est la restitution de l’étude qui fait
effet de douche froide. 250 millions de litre de lait produit au Burkina ;
cependant entre 6 à 10 milliards de franc injecté dans l’important de lait. Le
cauchemar continue, en 2019, le marché du lait sera complètement libéralisé
dans le cadre des accords avec l’union européenne. La poudre de lait reviendra
moins chère ici au Burkina. Enfin poudre de lait c’est trop dire car c’est un
lait de mauvaise qualité. Il est composé de tout sauf du lait ; soja, blé
huile de palme et additifs.
La bataille s’annonce rude pour les acteurs du lait local
pour la reconquête du marché mondial avant 2019.
C’est pourquoi ces derniers ont réfléchit cette année sur
l’accès au marché institutionnels. Nul n’ignore les retombés économique des mini-laiteries
et coopératives sur l’amélioration des conditions de vie des femmes dans les
zones nord du Burkina. Le lait est une source de richesse pour notre pays. Mais au delà, des acteurs nous devons plus agir. Rien ne sert une fois le marché envahit de crier et demander au gouvernement d'agir. Consommer local est un acte citoyen.
Exposition du lait et de ses dérivés.
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